Que fait le vent sur les âmes
Que fait le soir dans leurs yeux
Les tout-petits, les microbes, les minots
Ceux qui courent, ceux qui dorment
Ceux que l'on porte dans le dos
J'aime cette brève innocence
Le pur de ces regards immenses
Avant que leurs tíªtes ne deviennent grosses
Avant que la vie ne les cabosse
Des nouveaux-és, ces douceurs í caresser
Et míªme les larmes qui désarment
Qu'on ne peut que pardonner
Dans la bouches des gamins
Petits hommes, petits mômes
Qui ne dealent que des câlins
J'aime ces rires au goût de miel
Ces petits anges au réveil
Avant que leurs tíªtes ne deviennent grosses
Avant que la vie ne les cabosse
Ces futurs, ces prochains, ces nouveaux, ces graines
Ces lendemains, ces peut-íªtre, ces fleurs qu'on sème
La relève, la succession, l'avenir, l'espoir
Ces petits corps, leurs droits et leurs devoirs
Avant que leurs tíªtes ne deviennent grosses
Avant que la vie ne les cabosse