Príªte, je bats des cils et toi en retraite.
Je prétends somnoler, tu prépares l'échappée.
Tu files í pas froissés, je gis lí sous les draps, la peau logée
Sous la soie dérangée, t'écoutes te dérober.
Pour fuir au mieux, fuyons cachés.
Ne permets nul éclat de voix ou bruit de pas, déguerpis.
De guerre lasse, je suis ta fugue au saut du lit.
La clé dans la fíªlure, l'insolente porte est close.
í€ la serrure, mon oeil, mon oeil guigne í sa guise la mère partie, remise.
Pour faire l'adieu, restons g'chés.
Il est quatre heures quarante-huit, tu détales í quitter
De mes poursuites vaines. Et le corps agité, je vais tout ravager.
Pour vivre í deux, vivons f'chés. Tu es parti.
Pour vivre heureux, vivons f'chés. Vivons f'chés. Vivons f'chés.
Fallait pas me quitter, tu vois, il est beau le résultat.
Je ne fais rien que des bíªtises, des bíªtises quand t'es pas lí .
J'ai tout mangé le chocolat, j'ai tout fumé les Craven A.
Et comme t'étais toujours pas lí , j'ai tout vidé le rhum-coca.
J'ai tout démonté tes tableaux, j'ai tout découpé les rideaux.
Tout déchiré tes belles photos que tu cachais dans ton bureau.
Fallait pas me quitter, tu vois, il est beau le résultat.
Je ne fais rien que des bíªtises, des bíªtises quand t'es pas lí .
Fallait pas g'cher mon coeur, me laisser sans baby-sitter.
Je ne fais rien que des bíªtises, des bíªtises quand mes yeux pleurent.
J'ai tout démonté le bahut, j'ai tout bien étalé la glu.
Comme t'es toujours pas revenu, j'ai tout haché menu menu.
J'ai tout démonté le tapis, j'ai tout scié les pieds du lit.
Tout décousu tes beaux habits que tu cachais dans ta penderie.
Fallait pas me quitter, tu vois, il est beau le résultat.
Je ne fais rien que des bíªtises, des bíªtises quand t'es pas lí .
Fallait pas g'cher mon coeur, me laisser sans baby-sitter.
Je ne fais rien que des bíªtises, des bíªtises quand mes yeux pleurent.
Fallait pas me quitter, tu vois, il est beau le résultat.
Je ne fais rien que des bíªtises, des bíªtises quand t'es pas lí