Comme un éclat de rire
Vient raviver les braises
Comme un parfum de souffre
Qui fait naître la flamme
Contre la vie qui va qui vient
Contre l'amour qu'on prend qu'on tient
Contre la trace qui s'efface
Moi contre ton épaule
Je repars à la lutte
Contre les gravités qui nous mènent à la chute
Pour faire du bruit encore
A réveiller les morts,
A l'émeraude en toi ;
Pour rendre au crépuscule
La beauté des aurores
Dis moi qu'on brûle encore
Dis-moi que brûle encore cet espoir que tu tiens
Parce que tu 'en sais rien de la fougue et du feu
Que je vois dans tes yeux ?
Quand tu vois comme on pleure
Mon vieux tu m'aura plus !
Ami dis quand viendra la crue
Contre courant toujours sont les contre-cultures,
Au gré des émissions leurs gueules de vide-ordures ?
Puisque c'en est sonné la mort du politique,
L'heure est aux rêves
Un peu plus équitables,
Pour faire de la poussière
Tu sais un jour ou l'autre
Puisqu'ici il 'y a qu'au combat qu'on est libre
De ton triste sommeil, je t'en prie libère-toi !
Puisqu'ici il faut faire des bilans et du chiffre
Sont nos amours toujours au bord du précipice,
N'entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts
Ne vois tu pas le ciel à la portée des doigts ?
Comme un éclat de rire
Vient consoler tristesse,
Vient raviver les braises
Comme un parfum de souffre
Qui fait naître la flamme
Quand plongé dans le gouffre on sait plus où est l'âme
Contre la vie qui va qui vient
Contre l'amour qu'on prend qu'on tient
Contre la trace qui s'efface
Au derrière de soi ?
Puisqu'ici il 'y a qu'au combat qu'on est libre
De ton triste coma, je t'en prie libère-toi !
Puisqu'ici il faut faire des bilans et du chiffre
Sont nos amours toujours au bord du précipice,
N'entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts
A la mémoire de ceux qui sont tombés pour toi