Des jours qui ne ressemblent qu'à l'ombre des nuits Des silences qui résonnent à l'âme comme un cri Quand les paupières 'ont même plus la force des orages Quand, porté par les flots, je ne vois plus rivage Des amours qui sont ées aux mauvaises saisons Quand l'printemps a tardé à ouvrir ses bourgeons Des lunes toujours pleines qui ne me sourient plus Comme jouer aux échecs quand la reine est perdue
Mes sciences qui ressemblent qu'à l'ombre du doute Le bien qui fait du mal quand le mal vous envoûte Quand au coeur de l'iris c'est le temps des moussons Qui vient noyer le blé juste avant la moisson Dans les travers du temps, je sais, je t'ai perdue Et tu l'as dit cent fois, tu ne reviendras plus Alors je peux partir comme un loup solitaire Qui, blessé, s'en ira mourir auprès d'un hêtre Moi, j'aurais tant voulu que cet être soit toi Tant voulu avec toi être un autre que moi Au profond de ton ventre faire plus belle la Terre Oublier qui je suis et fermer les paupières
Qui sait pas où partir
Quand on est tellement seul que même la solitude Vous semble être une amie dont on se passerait Celle qui fut toujours là depuis le premier souffle Qui depuis ce jour-là ne veut plus vous quitter Quand vous ne savez plus qu'un jour vous saviez rire Quand le mal a choisi votre âme pour empire Quand tous les romantiques et les tristes du monde Ont choisi votre coeur pour se mettre à pleurer